Une photo, pas un mot. Le Silent Sunday vous emmène à Madère !
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Traversée de pèlerins ?
C’est un bien étrange affichage effectivement… mais pas vu de pèlerins dans les parages 😉
Je trouve ça toujours très drôle les juxtapositions de panneaux !
C’est dans une ruelle, avec peu de passage dans un village de Madère, je me demande qui a eu l’idée d’y mettre ces panneaux !
Je me marre ! Humour au second degré.
C’est ici que nos vies se séparent. Boum, pauvres petits ou grands seniors, la voiture ne les avait pas vus. Pfff !!!
en même temps le panneau se trouve dans une ruelle, le risque me semble limité 😉
j’aime bien aussi se style de panneau contradictoire
J’ai trouvé le parallèle entre les deux panneaux vraiment drôle !
haha … mais c’est quoi ce quoi « Attention aux Vieux » ?? Où as tu trouvé ça ?
Etonnant, non ? Je l’ai prise dans le village de Ribeira Brava à Madère 🙂
Bizarre bizarre en effet ce panneau…..
Non seulement ces pauvres vieux marchent courbés mais, en plus, ils se déplacent vers la droite, là où il n’y a pas de route.
Bonne fin de dimanche, j’espère plus en forme !
En tout cas, on peut être certain qu’ils seront moins véloces que les chevreuils qui traversent sans discernement les routes de nos campagnes françaises !
Visiblement, la maison de retraite est au bout du chemin. Mais lequel prendre pour rendre visite aux seniors ?
« Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n’ont plus d’illusions et n’ont qu’un cur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d’antan
Que l’on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d’avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d’hier
Et d’avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s’ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s’ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s’ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C’est pour suivre au soleil l’enterrement d’un plus vieux, l’enterrement d’une plus laide
Et le temps d’un sanglot, oublier toute une heure la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l’autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n’importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s’excusant déjà de n’être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t’attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend »
Jacques Brel
https://www.youtube.com/watch?v=M-nyLvIuHDU
Merci pour cette belle fin de week-end avec Brel. Sandrine
c’est une ruelle en sens unique 😉 Bonne fin de dimanche à vous Martine. Sandrine
Oh laa ouiii, faut faire gaffe !