« Le(s) vrai(es) amour(s) » de Taylor Jenkins Reid, c’est une histoire de choix cornélien pour une jeune femme : doit-elle épouser son nouvel amour ou y renoncer pour retrouver son mari qui était déclaré mort depuis des années ? Le tout au cœur du Massachusetts.
Que raconte le roman de Taylor Jenkins Reid ?
Emma, une jeune femme dans la trentaine, épouse son amour de lycée, Jesse. Ensemble, ils vivent une vie pleine de voyages et de liberté loin de leur ville perdue du Massachusetts. Mais à l’approche de leur premier anniversaire de mariage, Jesse part pour une mission professionnelle en hélicoptère et disparaît dans un accident au-dessus de l’océan Pacifique. Dévastée, Emma pense avoir perdu l’amour de sa vie et passe des années à reconstruire son existence, confrontée au poids du deuil. Des années plus tard, Emma retourne dans sa ville natale et retrouve Sam, un vieil ami. Leur relation évolue doucement vers un amour sincère et stable, et Emma accepte sa demande en mariage, prête à avancer. Mais juste avant le mariage, elle reçoit un appel bouleversant : Jesse est vivant !
Évidemment, je ne vais pas vous dire la suite qui est le cœur de l’histoire, et qui va vous tenir éveillé tard dans la nuit… car vous voudrez forcément savoir ce que va faire Emma 🙂
Mon avis de lecture sur « Le(s) vrai(es) amour(s)«
En ayant lu la 4e de couverture, on sait d’entrée de jeu qu’Emma va se retrouver dans une situation impossible à gérer : deux hommes adorables, qui l’aiment… et qu’elle aime ! Mais la question sous-jacente dans ce choix, c’est celle de se tourner vers la stabilité ou vers la passion. Ce sont deux chemins de vie possibles pour elle, et les deux ont de quoi la séduire.
Ce roman invite à réfléchir à la complexité des sentiments, à leur évolution dans le temps.
Le Massachusetts, avec ses paysages de la Nouvelle-Angleterre et son atmosphère de petite ville américaine un peu ronronnante, sert de toile de fond pour les moments d’introspection d’Emma. L’autrice dit s’être fortement inspirée de sa ville natale (Acton comme dans le roman), rendant ainsi hommage à sa région natale. Et comme elle y valorise la librairie familiale, forcément je trouve son patelin très attachant !
Une lecture parfaite pour l’été.
Sandrine Damie
« Le(s) vrai(es) amour(s) »
De Taylor Jenkins Reid
Éditions 10/18
9,20 euros
Cette chronique s’inscrit dans le challenge « The american break » 2025.
